20 avril 2020

C’est le masque rempli de larmes…
Que je vous écris.

Que je regarde impuissante les résidents que je considère comme mes grands-parents, dépérir et attendre la mort.

Que j’attend la fin du 4 heures pour avoir la chance de changer de masque même si celui-ci est tremper par mes larmes.

Que je me demande qu’est ce que je fou ici, même si je sais que mes médecins veulent m’arrêter en sachant très bien que mes employeurs vont refuser cette arrêt.

Que je peux m’imaginer ce que ces gens on dû ressentir quand un fou furieux durant la fin de la deuxième guerre mondiale, les a obliger à aller se battre avec un pique et une pelle contre une grande armée.

Que pour la première fois de ma vie, je ne vois plus la lumière au bout du tunnel.

Que je suis tannée t’entendre « ça va bien aller. »

Que j’attends la grande faucheuse car je dois travailler dans une zone rouge seule et sans grande protection.

Que je me fais menacer, de mesures disciplinaires si je refuse de faire des 16 heures.

Que je dois me sacrifier pour ceux qui ont bâtit se pays.

Que je réalise que je ne suis plus capable de bouger mes mains tellement je les ait lavé.

Que je réalise, que seul les grands patrons caché dans leurs bureaux ont droit aux
N95.

Qu’on réalise,qu’on a tous été abandonnés.