CHU de Québec cas #1112
Ma plainte ne va pas contre mon employeur mais plutôt envers le gouvernement avec ces décrets et primes!
Je suis infirmière depuis 18 ans, à temps complet de soir depuis des années (sur le quart défavorable comme monsieur Dubé aime l’appeler!). Ayant de jeunes enfants, j’ai fait le choix de réduire à 8/14 de soir au dernier affichage. Les devoirs, la routine infernale et le bien-être de mon couple était en jeu et je ne pouvais garder ce rythme à ne jamais être à la maison. Malgré tout, je maintien du temps supplémentaire avant mon quart de travail et sauve du TSO: j’arrive souvent à 40h/semaine avec une part à taux 1/2.
Quand les primes ont été annoncées en septembre pour les infirmières, j’étais tellement soulagée pour découvrir que je n’y ai pas droit. Malgré que je suis là depuis des années, sur le quart défavorable!!! Pour y avoir droit, je dois renoncer à mon temps partiel: je n’ai même pas droit au prorata travaillé de la prime!!! Les postes rotatifs jour/soir ou jour/nuit n’ont qu’à dire OK ne me mets plus de jour et elles auront 2000$/mois, moi rien! Mes collègues avec un poste à temps complet de soir : pas droit au 2000$. Une infirmière au BAC qui détient un poste à temps complet, mais va aux études donc travaille 7-8/14, a droit à une fraction de la prime même si elle sera à temps plein seulement en août!
J’en reviens pas! Je suis sidérée, une vraie claque au visage pour tout ce j’ai donné! Pour savoir ce qui crée la pénurie, il serait temps de parler à celles sur le terrain, à celles qui ne sont pas parties du public, les fidèles au poste depuis des années, avec beaucoup d’expérience…..
À transmettre au ministre de la Santé