CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec cas #1171
Cette semaine, je travaille de soir. Dès ma première soirée, je constate la lourdeur de l’étage de médecine-chirurgie. L’AIC est une infirmière avec peu d’expérience, elle fait de son mieux pour tout gérer sur l’étage. Nous sommes 4 équipes composées d’une infirmière et une infirmière auxiliaire, nous avons 2 PAB et 1 aide de service. Dans les infirmières, nous avons 2 CEPI, qui font de leur mieux. Seulement 1 infirmière de l’étage est habituée et expérimentée. Plusieurs culots sanguins à donner avec la surveillance qui va avec, la vérification à 2 infirmières, etc. Nous avons des gens qui sont laissés à eux-mêmes, les prescriptions ne fournissent pas d’être relevées; nous passons à côté de certaines interventions/techniques de soins. Nous n’avons pas le TEMPS de vérifier si les patients prennent bien leur mx, car nous en avons trop pour le temps alloué. La coordination 24/7 nous bombarde d’admissions alors que nous lui signalons la dangerosité de la situation. Elle n’est pas compliante. On doit absolument prendre plein d’admissions, dont des retours SO qui mobilisent beaucoup de personnel et de temps. L’AIC avise le coordonnateur du département, il n’y peut rien. Nous avons des familles et patients mécontents, des délais d’administration de médication exagérés, car nous ne fournissons pas. Nous n’avons pas été écoutées, ni prises au sérieux.