CHU de Québec cas #971
Pour tenter de faire une histoire courte, j’étais en assignation temporaire depuis une opération en date du 19 novembre 2019. Le 13 mai 2020, j’ai été testée positive au COVID-19, j’ai été libérée du service santé le 10 juin 2020 pour un retour au travail. À ce moment, le service santé m’informe que mes symptômes qui demeurent ne sont plus en lien avec la COVID et que je dois consulter un médecin si je ne me sens pas apte à retourner au travail.
J’entre travailler les nuits du 11-12-13 juin 2020 et mes symptômes augmentent.
Mon conjoint vit la même situation de son côté et appelle la ligne COVID, l’infirmière lui conseille de consulter un médecin et me recommande également d’en voir un à la clinique Lebourgneuf, ce que je fais.
Donc le 13 juin 2020, je vois un médecin en fin pm qui me passe des tests + un dépistage de la COVID. Me dit que je n’aurais pas dû retourner travailler et me met en arrêt de travail pour 2 semaines soit jusqu’au 27 juin inclusivement.
Le service santé m’informe dans la semaine que je ne devais pas passer par la ligne COVID, mais par le service santé spécial COVID. À ce moment, je suis encore très fatiguée et j’ai toujours des maux de tête, je ne sais pas si c’est le restant du CVOID ou en lien avec mon invalidité déjà en cours. Je lui explique ce qu’on m’avait dit le jour qu’on m’a libérée. Elle dit qu’elle va évaluer mon dossier et me revenir là dessus.
Le 22 juin, le service santé m’informe qu’elle a reçu la note médicale du médecin de Lebourgneuf, que mon résultat de COVID est négatif et qu’il n’y a aucune raison pour que je demeure chez moi. Donc que je dois entrer sur mon prochain quart de travail soit la nuit du 24 juin 2020.
J’ai alors téléphoné au syndicat puisque je voulais m’informer si elle avait le droit de passer par dessus un billet médical. Et du même fait en réalisant que je n’ai jamais donné l’autorisation pour qu’elle ait accès à la note médicale du rendez-vous de la clinique Lebourgneuf le 13 juin 2020.