Après 28 mois et toujours rien, à Québec, les infirmières d’Héma-Québec (FIIQ) entament des moyens de pression.
Québec, le 21 novembre 2001 – Depuis lundi les infirmières et infirmiers d’Héma-Québec de Québec, membres de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec, ont entamé des moyens de pression pour forcer l’employeur à s’asseoir à la table de négociation. En effet, leur contrat de travail est échu depuis 28 mois et l’employeur refuse toujours de négocier le renouvellement de leur convention collective.
Comme moyens de pression, les infirmières ont décidé de s’habiller en civil et de distribuer des tracts aux donneurs afin de les sensibiliser à la situation. Quoique l’employeur voit d’un très mauvais oeil ces moyens de pression, il refuse toujours de négocier.
Devant cette impasse, les infirmières d’Héma-Québec tiendront un vote de grève générale ce vendredi, 23 novembre. Les infirmières ont le droit légal de faire la grève et le syndicat s’apprête à déposer et à négocier les services essentiels.
" Il y a de ça 28 mois, nous avons déposé notre projet de convention collective. À ce moment-ci, il ne s’agit même pas de demandes rejetées ou d’entente partielle, il s’agit d’un refus unilatéral de l’employeur de s’asseoir de bonne foi avec le Syndicat professionnel des infirmières et infirmiers de Québec (SPIIQ) à une table de négociation. Après 28 mois, ça n’a plus de bon sens, nous en avons assez et c’est pourquoi nous demanderons à nos infirmières de se prononcer en faveur d’une grève générale ", de déclarerJulie Ouellet, porte-parole du SPIIQ.