L’Alliance des infirmières de Montréal (AIM) conclut une entente pour les infirmières de l’urgence de l’Hôpital du Sacr&eacut
Montréal, le 22 février 2002 – À la suite de la plainte déposée par l’employeur au Conseil des services essentiels, l’AIM, syndicat affilié à la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec et qui représente les infirmières de l’Hôpital Sacré-Coeur, a négocié, assisté d’un procureur de la FIIQ, pendant 42 heures, dont 30 heures consécutives, pour conclure une entente qui apportera des solutions aux problèmes vécus par les infirmières à l’urgence. « Pendant toutes ces heures de négociation, nos objectifs étaient de s’assurer que la population puisse recevoir des soins de qualité et que les infirmières puissent donner des soins de façon sécuritaire tout en diminuant leur surcharge de travail », de déclarer la présidente de l’AIM, madame Denise Manzo.
Le syndicat espère que la mise en place d’une série de mesures transitoires améliorera sensiblement la situation de l’urgence à court, à moyen et à long terme. Le syndicat est satisfait de la mise sur pied, dès la semaine prochaine, d’un comité conjoint avec pouvoir de recommandation, pour étudier les problèmes particuliers de l’urgence. De plus, cette entente prévoit l’ajout d’une infirmière ressource pour supporter les équipes de soins sur les quarts de soir et de nuit. Également, l’employeur s’engage à poursuivre les négociations avec la Régie régionale quant à une répartition plus équitable des ambulances sur le territoire de l’île de Montréal.
« Nous sommes particulièrement satisfaites que l’employeur ait convenu que la planification des horaires de travail se fasse en tenant compte d’un ratio pré-déterminé d’infirmières et ce, afin d’assurer des services continus aux patients de l’urgence », tient à souligner madame Manzo.
Enfin, le syndicat s’engage à surveiller de près la mise en application et le suivi des mesures de crise lorsqu’il y a engorgement des services d’urgence.