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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La présidente du Conseil du trésor gagne du temps sur le dos de l’équité salariale

Montréal, le 27 juin 2003  –  Les 5 organisations membres de l’intersyndicale en équité salariale dans les secteurs public et parapublic (CSN-CSQ-FIIQ-FTQ-SFPQ) déplorent le peu d’empressement de la ministre Jérôme-Forget à rencontrer la partie syndicale pour donner suite à ses promesses de traiter ce dossier avec diligence.

« Nous avons appris, avec stupéfaction, que la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, ne voit pas la pertinence de nous rencontrer rapidement pour discuter de la question cruciale de l’équité salariale.

"Pourtant, le 30 mai dernier, Madame la ministre nous promettait de nous livrer, après le budget, la position de son gouvernement quant à la poursuite de la démarche d’équité salariale pour les travailleuses du secteur public et para-public. Il y a deux jours, son Cabinet nous a fait savoir que Madame Jérôme-Forget ne pouvait dégager de perspectives concrètes, pour le moment, quant à cet urgent dossier« , ont souligné les porte-parole de la coalition.

Le slogan du Parti libéral était « Nous sommes prêts« . Des milliers de femmes attendent un règlement avec impatience : il faut rappeler que, depuis deux ans, le gouvernement s’est engagé, par le truchement de plusieurs ententes, à appliquer des correctifs à cette grande iniquité. Les travaux techniques d’évaluation des emplois féminins et masculins sont terminés. « Au-delà de la partisanerie, il reste au gouvernement à respecter tout le chemin parcouru et à finir le travail. Nous, nous sommes prêts et prêtes!« , ont ajouté les dirigeantes et dirigeants des 5 organisations syndicales.

Selon l’intersyndicale, en repoussant cette rencontre dans le temps, Monique Jérôme-Forget fait montre d’une rare insensibilité quant à la situation des femmes qui travaillent dans les secteurs public et parapublic.  » Nous exigeons que Madame la présidente du Conseil du trésor nous fasse part, au plus vite, de ses intentions « ; les cinq organisations syndicales qui représentent ces travailleuses et qui sont partie prenante de la démarche d’équité salariale n’en attendent pas moins du nouveau gouvernement.