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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Pour la FIIQ, il n’est pas à l’image des priorités du gouvernement.

Montréal, le 21 avril 2005  –   La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) accueille froidement le premier budget du ministre Michel Audet. Pour Jennie Skene, présidente de la FIIQ, il n’y a pas de grande annonce dans ce budget. « Il est étonnant de constater qu’après toute la grogne suscitée par le gouvernement Charest dans la population québécoise, le résultat soit si décevant. Les priorités de ce gouvernement sont supposées être la santé et l’éducation : difficile à croire à la lecture de ce budget. L’argent annoncé pour la santé ne viendra sûrement pas alléger la pression que subit déjà, et depuis trop longtemps, le réseau ».

Deux annonces pouvaient sembler intéressantes mais après la lecture de ce qu’elles comprennent, la Fédération est déçue. « Le gouvernement avait la possibilité de respecter son engagement de lutter contre la pauvreté mais il ne l’a pas saisie. La gratuité des médicaments pour les aînés les plus démunis est une excellente nouvelle. Malheureusement, un trop petit nombre de personnes pourront bénéficier de cette gratuité », de poursuivre madame Skene. L’autre mesure est celle annoncée pour les aidants naturels. « Un crédit de 1000 $ par année représente, au bout du compte, 20 $ de plus par semaine pour un couple à faible revenu. Cela est nettement insuffisant pour donner un réel coup de main à ces personnes qui prennent soin, à plein temps, d’un proche à la maison », de poursuivre la présidente de la FIIQ.

En ce qui concerne le montant de 826 millions de dollars de plus pour les services directs en santé, la FIIQ émet des réserves. « Ces 826 millions vont permettre de couvrir les besoins essentiels. Cette somme ne dépasse pas vraiment les transferts à la santé consentis par le gouvernement fédéral en septembre 2004. La santé a besoin d’investissements majeurs et le gouvernement n’en a pas fait. Ce budget ne nous permet pas de penser que le réseau de la santé sera soulagé », de conclure madame Skene.