12 mai – Journée de l’infirmière.
Montréal, le 12 mai 2006 – La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) veut souligner, lors de cette journée, la contribution exceptionnelle des infirmières dans le réseau de santé public du Québec. « Elles sont 45 000 membres de la Fédération à avoir choisi la profession d’infirmière et à l’exercer avec toujours autant de conviction. Elles travaillent dans des conditions difficiles sans, pour autant, diminuer la qualité des soins qu’elles donnent aux patients. Profitons de cette journée pour saluer leur travail exceptionnel», de déclarer Lina Bonamie, présidente de la FIIQ.
Pour la Fédération, il est certain que la pénurie d’infirmières et les bouleversements dans le réseau provoqués par le gouvernement Charest ne facilitent pas le travail des infirmières. À cela, on ajoute la Loi 142 de décembre dernier qui a décrété une partie des conditions de travail et les salaires. « Cette journée de l’infirmière devient donc essentielle afin de célébrer les raisons qui ont incitées et qui incitent encore des jeunes femmes à choisir cette profession », poursuit madame Bonamie.
C’est l’an dernier que, pour la première fois, la Fédération a célébré le Mois Santé. Ce mois est l’occasion de souligner trois professions et de préciser à quel point chacune d’elles est essentielle. « L’imposition de la Loi 30 a causé son lot de frictions mais les infirmières, membres de la Fédération, ont réservé un accueil chaleureux aux infirmières auxiliaires et aux inhalothérapeutes qui se sont jointes à elles. De plus, la Fédération veut profiter de cette journée qui leur est entièrement dédiée pour leur rappeler qu’elle poursuit toujours les mêmes objectifs soit ceux de maintenir leurs acquis et travailler à l’amélioration de leurs conditions de travail », de souligner la présidente.
La semaine dernière, les infirmières auxiliaires ont célébré leur journée et le 19 mai, ce sera la Journée des inhalothérapeutes. « Aujourd’hui, ce sont les infirmières qui sont à l’honneur. Profitons de ce moment pour mettre de côté les problèmes et célébrons la fierté d’être infirmière », de conclure madame Bonamie.