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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Le gouvernement Harper doit maintenir le registre d’armes à feu.

Montréal, le 14 septembre 2006  –  La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) désire faire part de sa profonde tristesse suite au drame survenu hier au Collège Dawson. Pour Lina Bonamie, présidente de la FIIQ, ce malheureux événement vient confirmer l’obligation de maintenir un registre d’armes à feu. « Il faut se donner les moyens afin de limiter et d’encadrer au maximum l’accès aux armes à feu. C’est la responsabilité du gouvernement Harper et nous réclamons qu’il abandonne son désir d’abolir ce registre ».

Pour la FIIQ, même si ce type d’événement est exceptionnel, il n’en demeure pas moins qu’il est inacceptable. « Nous ne pouvons plus dire que cela n’arrive qu’aux États-Unis. Il faut donc se demander ce que l’on peut faire afin d’éviter que cela se reproduise. Continuer de condamner la violence, véhiculer des valeurs pacifistes et limiter l’accès aux armes à feu permettront de minimiser les chances de revivre des drames comme ceux de Polytechnique ou celui du Collège Dawson », poursuit la présidente.

Solidarité et courage

Les étudiants, professeurs et leur entourage ont vécu et vivront des moments difficiles au cours des prochains jours et prochaines semaines. « Une jeune fille a perdu la vie et d’autres blessés sont dans des états critiques. L’individu à l’origine de cette fusillade aurait pu faire un bien plus grand nombre de victimes n’eût été de l’intervention rapide des policiers ainsi que des différents professionnels de la santé. Il faut saluer l’excellent travail des ces gens », poursuit madame Bonamie. De plus, la Fédération désire souligner la vitesse à laquelle les étudiants de l’Université Concordia sont venus en aide à ceux de Dawson. « La solidarité et le sang froid dont ont fait preuve ces jeunes sont tout à fait remarquables », de conclure madame Bonamie.