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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Infirmières cliniciennes :une entente des plus satisfaisantes

Fière et satisfaite, la Fédération
a raison de l’être. En effet, le 6 novembre
dernier, elle a procédé à la signature
d’une entente avec le gouvernement dans le dossier
des infirmières cliniciennes. En plus d’améliorer
substantiellement leur salaire, cette entente reconnaît
la valeur de leur formation universitaire et des rôles
qui leur sont dévolus. Ces professionnelles en
soins auront donc droit à une augmentation salariale
de 4,05 %, rétroactive au 1er avril
2007. Ainsi, au maximum de l’échelle, elles
recevront une rémunération comparable à celle
de leurs collègues les mieux rémunérées
des autres provinces canadiennes.

Il faut se rappeler que, en décembre 2005, malgré l’imposition
des conditions de travail des professionnelles en soins,
la FIQ avait convenu avec le gouvernement qu’un
suivi serait fait quant à la classification des
infirmières cliniciennes. Cette réévaluation
aurait pour but de mesurer l’adéquation
entre les fonctions effectuées et celles prévues
au libellé de l’emploi.

Le comité chargé du suivi, composé de
la FIQ, du Conseil du trésor et du Comité patronal
de négociation du secteur de la santé et
des services sociaux et du ministère de la Santé et
des Services sociaux, a finalement conclu que les changements
survenus en 2006-2007 dans les rôles, fonctions
et responsabilités des infirmières cliniciennes étaient
suffisamment significatifs pour faire passer ce titre
d’emploi du rangement 21 au rangement 22. Par conséquent,
le titre d’infirmière clinicienne assistante-infirmière-chef
est passé du rangement 23 au rangement 24, et
ce, conformément à la structure salariale
du secteur de la santé et des services sociaux.

Cette mesure s’avérait plus que nécessaire
dans le contexte actuel de pénurie. Sans régler
tous les maux, elle est assurément un excellent
moyen pour attirer et retenir les infirmières
qui ont choisi, avec raison, d’exercer leur profession
dans le réseau de la santé public. Toutefois,
l’organisation du travail dans les différents établissements
de santé ne peut être laissée pour
compte. Une répartition plus efficace des tâches
au sein de toute l’équipe de soins aura
assurément une influence directe et positive sur
les conditions de travail des professionnelles et, plus
particulièrement, sur leur charge de travail,
sans pour autant nécessiter d’investissements
importants.

La Fédération poursuit ses efforts afin
que les professionnelles de la santé évoluent
dans un environnement sain et que la population continue à bénéficier
de soins de qualité.

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