Marche citoyenne pour sauver le centre
Montréal, le 13 novembre 2007 — La mobilisation pour la sauvegarde du Centre Jacques-Viger ne cesse de s’accroître et aujourd’hui c’est via une marche citoyenne que cette mobilisation s’illustre. Organisée en collaboration par l’Alliance interprofessionnelle de Montréal (AIM-FIQ) et le Syndicat des travailleurs et travailleuses du CSSS Jeanne-Mance — CSN, cette marche regroupe des organisations syndicales et communautaires, des résidents et résidentes ainsi que des citoyens et citoyennes.
Le lieu de départ étant le Centre Jacques-Viger, la marche a comme point d’arrivée les bureaux de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. « La décision de l’Agence de Montréal de fermer 200 lits d’hébergement à Jacques-Viger est une erreur et elle ne passe pas. Nous demandons à l’Agence de Montréal de revenir sur sa décision. Le Centre Jacques-Viger est la première victime de la décision du gouvernement de Jean Charest de fermer 2 200 lits réservés aux soins de longue durée dans la région de Montréal. Ce désir de transférer des lits dans des ressources intermédiaires ou les transformer en hébergement à domicile veut dire qu’on va sous-traiter les lits du réseau public vers le privé et c’est inacceptable », ont déclaré les porte-parole syndicaux de la FIQ et de la CSN.
De plus, pour les leaders syndicaux, Lina Bonamie (FIQ), Denise Boucher (CSN), Régine Laurent (AIM-FIQ) et Denis Tremblay (STT CSSS Jeanne-Mance – CSN), cette bataille va bien au-delà d’une lutte syndicale. « Par respect pour nos aîné-e-s, le CHSLD Jacques-Viger doit vivre. Les conséquences de délocalisation de gens fragiles comme les usagers et usagères de Viger seront dramatiques et on doit se battre, tous ensemble, afin d’éviter le pire ».