La FIQ solidaire de la lutte des 252 syndiqués
Montréal, le 17 avril 2008 — Pour la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, le 22 avril est une bien triste date pour l’ensemble des 252 syndiqués du Journal de Québec en lock-out depuis un an. « La bataille que mènent durement ces employés est remarquable. Ces derniers se battent depuis maintenant un an et gardent la tête haute. Les dommages collatéraux d’une telle lutte sont, sans aucun doute, importants pour chacun d’entre eux. Ils méritent donc d’être soutenus dans ce conflit qui a déjà duré trop longtemps », de dire Lina Bonamie, présidente de la FIQ.
Pour madame Bonamie, la direction du Journal de Québec devrait accepter de s’engager dans un processus de médiation tel que réclamé par le syndicat. « Pourquoi Quebecor refuse de s’engager dans un tel processus? Un conflit de travail est toujours difficile et n’est jamais souhaitable pour personne. La médiation représente un bon moyen afin d’en arriver à une entente entre les deux parties. Quebecor doit maintenant démontrer sa bonne volonté », de poursuivre madame Bonamie.
Soulignons que la Fédération a déjà offert un soutien moral et financier aux lock-outés du Journal de Québec. « Nous allons continuer à les soutenir de la meilleure façon que nous pouvons le faire. Mais ce que nous souhaitons par dessus tout, c’est de pouvoir aller célébrer avec eux leur retour au travail », de conclure la présidente.
Site du journal MédiaMatinQuébec, mis sur pied par les syndiqués en lock-out.
Profil de la FIQ
Le 1er décembre 2006, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) a adopté un nouveau nom soit, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec —FIQ. La FIQ représente 57 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.