La FIQ souhaite un gouvernement qui a à cœur les préoccupations de la population
Montréal, le 18 décembre 2008 — La Fédération constate aujourd’hui le peu de changements au sein du Conseil des ministres du gouvernement Charest. Toutefois, elle tient à souligner la nomination de Monique Gagnon-Tremblay au Conseil du trésor. « Avec l’imposition de nos conditions de travail, lors de la dernière négociation, nous souhaitons vivement un changement de ton et de la bonne volonté de la part de la ministre avant d’entamer la prochaine négociation. De plus, nous espérons reprendre les travaux sur la réforme du régime de négociation dans les secteurs public et parapublic avec une ministre qui apportera plus de transparence lors des discussions et qui aura des mandats en poche », déclare la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Lina Bonamie.
Pour un réseau public de services de santé
Quant au réseau de la santé et des services sociaux, et malgré les engagements du ministre Yves Bolduc à préserver et à développer les services de santé publics, la FIQ s’inquiète du glissement qui se poursuit vers le privé. « Le nouveau ministre ne nous a pas encore convaincues de la fermeté de ses intentions à l’égard des services publics et nous continuerons à exiger l’abrogation de la loi 33 qui ouvre une grande porte au privé », prévient madame Bonamie.
La Fédération entend également œuvrer avec beaucoup d’énergie pour rappeler à Jean Charest les quelques engagements pris pendant la campagne électorale à l’égard des conditions de travail et des salaires des professionnelles en soins même. « Le premier ministre a réitéré ce matin son désir d’améliorer la situation des infirmières. Même si ses promesses sont loin de répondre adéquatement aux problèmes vécus sur le terrain, nous lui rappellerons ces engagements et nous l’interpellerons avec détermination », de préciser la présidente de la FIQ.
La Fédération sera vigilante lorsque viendra le temps d’entendre les propositions du gouvernement Charest pour faire face à l’inquiétante situation économique. « Nous nous attendons à des engagements qui aideront les citoyennes et les citoyens à traverser cette crise et qui respecteront les droits des travailleuses et des travailleurs », de conclure la présidente de la FIQ.
Profil de la FIQ
Le 1er décembre 2006, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) a adopté un nouveau nom soit, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ. La FIQ représente 57 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.