La FIQ exige que les professionnelles en soins enceintes soient retirées de leur milieu de travail
Montréal, le 5 octobre 2009 – Réunies à Laval la semaine dernière, les déléguées du conseil fédéral de la Fédération interprofessionnelles de la santé du Québec – FIQ ont partagé l’état de situation entourant la grippe A (H1N1). Devant le manque de prudence de plusieurs employeurs, les représentantes des infirmières, des infirmières-auxiliaires, des inalothérapeutes et des perfusionnistes en sont venues à la conclusion que leurs collègues enceintes doivent être retirées de leur milieu de travail pour leur sécurité et celle de leur enfant à naître.
Il est reconnu que les pandémies d’influenza que nous avons connues dans le passé représentaient un danger pour la femme enceinte et pour son enfant à naître. De plus, le taux d’hospitalisation de la femme enceinte est plus élevé lors d’épidémie de grippe saisonnière. Comme le A (H1N1) est un nouveau virus dont les effets sur la santé ne sont pas totalement connus et qu’il y a eu des cas de complications et même de mortalité de femmes enceintes, la prudence doit donc être de mise.
« Comme les personnes présentant des symptômes grippaux, possiblement atteintes du virus A (H1N1), fréquentent nécessairement les milieux de soins, de toute évidence les professionnelles en soins sont susceptibles de les côtoyer de près. Ces contacts rapprochés constituent une exposition à risque pour les professionnelles et pour leur fœtus. En vertu des principes de précaution et de prudence et de l’attitude de plusieurs employeurs qui ne respectent pas ces principes, les professionnelles enceintes doivent être retirées complètement de leur milieu de travail. Le ministre Bolduc doit donner une directive claire en ce sens dans les plus brefs délais » a déclaré Régine Laurent, présidente de la FIQ.
À propos de la FIQ
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ. La FIQ représente plus de 58 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.