Une infirmière d’agence travaillant au Centre le Cardinal est déclarée salariée et comprise dans l’unité de négociation du Syndicat régio
Montréal, le 1er février 2010 –
La Fédération interprofessionnelle de la santé – FIQ applaudit la décision qu’a rendue la Commission des relations de travail (CRT) en regard de la requête qui a été déposée en août 2008 par le Syndicat régional des professionnelles en soins du Québec et qui visait à déclarer qu’une infirmière de l’agence Synervie travaillant au Centre le Cardinal était comprise dans l’unité de négociation. Le Syndicat aura finalement eu gain de cause.
Afin de prendre une décision éclairée, la Commission a dû déterminer qui était dans les faits le véritable employeur. Pour y répondre, la Commission a évalué qui de l’agence Synervie ou du Centre le Cardinal avait le plus grand contrôle sur les conditions de travail de la salariée. Après analyse, il ne fait aucun doute que le Centre le Cardinal avait un contrôle beaucoup plus important, que ce soit en regard de la procédure disciplinaire, de la formation, de la supervision du travail ou de l’intégration dans l’entreprise.
L’introduction du personnel d’entreprises privées de placement en soins dans les établissements publics et l’ambiguïté qui en résulte au niveau de l’imputabilité mettent en lumière une fois de plus les effets néfastes des agences privées dans le système de santé public. « Le verdict rendu par la Commission des relations de travail constitue pour la FIQ une autre victoire » de déclarer Régine Laurent, présidente de la FIQ. « Cependant, des efforts doivent être maintenus en ce sens afin d’assurer une meilleure qualité des soins et des services publics ainsi que la sécurité des patient-e-s et de la population contre les abus du secteur privé, qui, à bien des égards, n’est pas soumis à la même réglementation que le secteur public », de conclure Mme Laurent.
À propos de la FIQ
La FIQ représente 58 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements de santé publics québécois.