La FIQ retourne à la table de négociation mais les discussions devront rapidement refléter les engagements du ministre Yves Bolduc
Montréal, le 30 mars 2010 – Au lendemain de la rencontre entre les dirigeants syndicaux du Front commun et le gouvernement du Québec, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ retourne à la table de négociation, mais les discussions devront rapidement refléter les engagements du ministre de la Santé, Yves Bolbuc. « Le ministre a assuré hier soir à la présidente de la FIQ, Régine Laurent, que les mandats allaient être donnés à la partie patronale, que les récupérations allaient être retirées et que le comité de négociation de la Fédération pourra réellement discuter des solutions comme celle de l’aménagement du temps de travail. Nous allons donner la chance au coureur mais ces garanties d’ouverture du gouvernement devront se traduire par une vraie négociation », de déclarer Michèle Boisclair, 1re vice-présidente de la Fédération.
La Fédération garde le cap
Même si la Fédération accepte de retourner à la table de négociation, elle garde le cap sur son plan d’action. Ainsi, la politique des services essentiels a été adoptée à l’unanimité aujourd’hui, lors de son conseil fédéral extraordinaire afin de se préparer à toute éventualité. « Par ailleurs, les déléguées ont adopté ce matin une proposition à l’effet de poursuivre les discussions à la table de négociation sectorielle FIQ afin de trouver des solutions immédiates, concrètes et structurantes aux problèmes vécus par les professionnelles en soins et que les 8 et 9 avril prochains soient les dates butoirs pour faire l’évaluation lors d’un nouveau conseil fédéral extraordinaire de l’état des travaux de la table sectorielle FIQ. Nous reverrons donc l’ensemble de nos déléguées à la fin de la semaine prochaine à Québec pour leur donner un rapport de la table de négociation sectorielle de la Fédération », de conclure madame Boisclair.
À propos de la FIQ
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente 58 000 membres soit, la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.