Les discussions reprennent ce vendredi
Québec, le 16 avril 2010 –
Les organisations syndicales représentant l’ensemble des salariés du réseau de la santé et des services sociaux sortent satisfaites de la rencontre tenue hier après-midi, à leur demande, avec le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, et à laquelle s’est jointe la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay. La rencontre visait à trouver des pistes permettant de débloquer les travaux aux tables de négociation. Elle s’est déroulée en présence des trois porte-parole du Front commun SISP-CSN-FTQ et des représentantes et représentants des organisations syndicales des secteurs de la santé et des services sociaux.
Selon les porte-parole du Front commun, la rencontre a permis de partager les compréhensions respectives des obstacles qui ont empêché jusqu’à maintenant aux négociations dans ce secteur de progresser au même rythme qu’en éducation et que dans la fonction publique.
Les syndicats ont fait valoir que le processus de négociation défendu jusqu’à maintenant par la partie patronale rendait impossible tout véritable progrès. En refusant de discuter des enjeux majeurs identifiés par les syndicats et en exigeant de leur part une acceptation préalable de nombreux reculs, les négociateurs patronaux paralysaient les échanges.
Lors de la rencontre d’hier, les parties ont donc convenu de reprendre immédiatement les négociations, de façon intensive et sur de nouvelles bases, afin de trouver des solutions satisfaisantes aux problèmes vécus dans toutes les catégories d’emplois du réseau. Les syndicats feront le point entre eux sur une base régulière. Les ministres et les chefs syndicaux ont convenu de faire régulièrement le point sur l’avancement des travaux.
Les syndicats croient toujours possible d’en arriver à des ententes satisfaisantes dans le réseau de la santé et des services sociaux d’ici le 20 avril. L’obtention de règlements négociés est la seule façon d’apporter de véritables solutions aux problèmes dans le réseau de la santé, tant en ce qui a trait aux conditions de travail du personnel qu’à la qualité et à l’accessibilité des services à la population.
Ensemble, les organisations syndicales regroupées au sein du SISP, de la CSN et de la FTQ parlent au nom de plus de 230 000 travailleuses et travailleurs des établissements publics de la santé et des services sociaux. Le Front commun négocie au nom de 475 000 salariés de l’État. Il réunit tous les grands syndicats présents dans les secteurs public et parapublic, soit les organisations regroupées au sein du SISP (CSQ, FIQ, SFPQ, APTS et SPGQ), de la CSN (FSSS, FEESP, FNEEQ et FP) et de la FTQ (SCFP, SQEES, SEPB et UES).