26 avril 2010

Montréal, le 26 avril 2010  –  
Les professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires, membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, ont tenu aujourd’hui des vigies dans plusieurs régions du Québec. L’objectif de ces activités régionales était de lancer un message clair : elles souhaitent l’amélioration de leurs conditions de travail.

Pour les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes du réseau de la santé public, il est impératif d’améliorer leurs conditions de travail puisqu’elles ne peuvent plus continuer à exercer leur profession dans les conditions de travail actuelles. L’amélioration de leurs conditions de travail aura des effets bénéfiques sur les professionnelles en soins tout en contribuant à l’amélioration de la qualité des services offerts à la population québécoise. Rappelons que c’est sous le thème « Pour garder la santé, un virage obligé » que les membres de la FIQ négocient présentement le renouvellement de leur convention collective. Le slogan choisi est représentatif des demandes de l’ensemble de ces professionnelles en soins. La pénurie de main-d’œuvre ne se résorbera pas sans le virage proposé par les membres. Les solutions mises de l’avant par la Fédération visent à agir sur les pénuries de professionnelles et la charge de travail.

Huit vigies au même moment

Ces vigies se sont simultanément déroulées dans les régions suivantes : Québec, Mauricie/Centre-du-Québec, Estrie, Montréal, Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches, Laurentides/Lanaudière/Laval et la Montérégie. Les professionnelles en soins avaient ciblé des lieux stratégiques pour se faire entendre : bureaux de circonscription de députés ou encore, des bureaux d’Agences de santé et des services sociaux.

Des solutions novatrices

Les solutions mises de l’avant par la FIQ dans la présente négociation sont audacieuses, novatrices et elles ont toutes le même objectif : permettre aux professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires de travailler dans des conditions qu’elles méritent depuis très longtemps. L’aménagement du temps de travail proposé au gouvernement veut que chaque professionnelle ait un poste à temps complet sur quatre jours par semaine. Ainsi, chaque professionnelle aurait des journées un peu plus longues, mais travaillerait 4 jours. Pour la Fédération, le réseau de la santé ne peut se permettre d’avoir près de la moitié des professionnelles en soins détenir des postes à temps partiel.

Outre l’aménagement du temps de travail, le projet de convention collective des professionnelles en soins vise trois autres priorités : la reconnaissance des inconvénients liés au travail dans le milieu de la santé, la reconnaissance des responsabilités et finalement la reconnaissance de la formation additionnelle. Rappelons que le 21 avril dernier, la FIQ a déclenché le processus de médiation afin de dénouer l’impasse à la table de négociation.

Profil

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente 58 000 membres soit, la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.