« Le renforcement du réseau public de santé, la protection de la qualité des soins et l’amélioration des conditions de travail et de vie de nos membres s
Saint-Hyacinthe, le 1er 2011 – Alors que son conseil fédéral se termine aujourd’hui, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ a adopté ses actions prioritaires pour l’année 2012. « Les actions adoptées par les déléguées de la Fédération concrétisent les grandes orientations dont s’est dotée notre organisation lors du congrès de juin dernier. Outre la poursuite de la lutte contre la privatisation des services de santé que nous menons depuis plusieurs années, la Fédération travaillera à développer de nouveaux modèles et proposera des solutions aux problèmes vécus dans le réseau de la santé. Les professionnelles en soins ont l’expertise et l’expérience nécessaires pour proposer des solutions, et nous sommes déterminées à faire entendre notre voix », de dire Régine Laurent, présidente de la FIQ.
Oser, agir et influencer
Les nouveaux modèles qui seront développés en collaboration avec les syndicats et les membres se veulent un contrepoids aux propositions inappropriées de la droite, du gouvernement et des employeurs. « Nous allons concentrer nos efforts à trouver des solutions à l’image des valeurs défendues par la Fédération, qui répondront aux besoins des professionnelles en soins mais également à ceux de la population. Ainsi, le renforcement du réseau public, la protection de la qualité des soins et l’amélioration des conditions de travail et de vie de nos membres seront au cœur de nos préoccupations dans l’élaboration de ces modèles », de poursuivre la présidente.
Lutte contre la privatisation des services de santé
Depuis plusieurs années, la Fédération lutte contre la privatisation des services de santé et, plus particulièrement, contre le recours à la main-d’œuvre indépendante (MOI) dans le réseau public de santé. La Fédération a grandement contribué à sensibiliser la population aux enjeux liés à la MOI dans le réseau et elle a talonné sans cesse le gouvernement afin qu’il mette fin à ce gaspillage de fonds publics, mais la bataille n’est pas encore gagnée. « Nous avons arraché au gouvernement un engagement dans notre convention collective pour diminuer le recours à la MOI et la commissaire Irène Zaïkoff, de la commission des relations de travail (CRT), a rendu une décision importante, au mois d’octobre dernier, corroborant nos arguments. Le discours prônant le recours au secteur privé pour pallier la pénurie dans le réseau public tient de moins en moins la route et nous allons continuer à mener cette lutte pour le bien de nos membres ainsi que pour celui de l’ensemble de la population », de souligner madame Laurent.
La FIQ aura 25 ans
Le 2 décembre 2012, la FIQ célèbrera ses 25 ans d’histoire. La prochaine année sera donc parsemée d’activités spéciales sous le thème « Fière et engagée. À votre santé ! » dont le point culminant sera le conseil fédéral de décembre 2012. « Lors de sa création, la Fédération représentait 36 000 infirmières. 24 ans plus tard, forte de ses 60 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoire, elle est une organisation plus déterminée que jamais et est animée par les mêmes valeurs de justice, de solidarité et d’équité. Au fils des ans, la Fédération s’est bâtie une réputation hors du commun et est devenue un incontournable pour les décideurs politiques », de conclure madame Laurent.
Rappelons que c’est le 2 décembre 1987 que trois fédérations d’infirmières ont décidé d’unir leur force au sein d’une seule organisation syndicale soit, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ). C’est en décembre 2006, à la suite de l’adoption de la Loi 30, qui a forcé la fusion des accréditations syndicales, que la FIIQ a changé de nom pour la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ.
À propos de la FIQ
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente près de 60 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.