Pour la FIQ, le droit des femmes au libre-choix en matière d’avortement est un débat clos et ne doit pas être rouvert
Montréal, le 24 mai 2012 – La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ réitère son inquiétude face à la nouvelle tentative d’un député conservateur à Ottawa pour rouvrir le débat sur l’avortement. « Le droit des femmes au libre-choix en matière d’avortement est un débat clos et ne doit pas être rouvert. La motion M-312 déposée en février dernier par le député conservateur Stephan Woodworth ne vise, ni plus ni moins, que la reconnaissance juridique du fœtus comme un « être humain ». Cette reconnaissance pourrait avoir des conséquences graves pour les femmes et limiterait leur droit de choisir ce qu’elles veulent faire avec leur propre corps », de dire Brigitte Fauteux, vice-présidente de la FIQ.
Ainsi, aux côtés de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ), la FIQ a lancé aujourd’hui un appel au gouvernement du Canada pour mettre un frein à toutes nouvelles démarches visant la réouverture du débat sur l’avortement.
Pour la Fédération, il ne fait aucun doute que la motion M-312 déposée par le député conservateur est une tentative de recriminaliser l’avortement. « Pour nous, il est hors de question de revenir au temps où les femmes canadiennes avaient recours aux broches à tricoter ou aux cintres en métal pour mettre fin à leur grossesse », de conclure madame Fauteux.
À propos de la FIQ
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente près de 60 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.