Victime d’un leurre grossier, le SPSICR condamne l’irrespect dont fait preuve la direction
Dolbeau-Mistassini, 12 juin 2012 – C’est lors de la dernière réunion du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Maria-Chapdelaine, le mardi 12 juin, à 19 h, que le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) est venu dénoncer le leurre grossier dont il a été victime. « Il y a tout juste une semaine, la présidente et le vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec rencontraient avec moi des représentants de la direction. Le directeur général prenait alors un engagement formel à explorer des pistes de solutions pour améliorer la gestion de l’établissement sans que les professionnelles en soins en fassent les frais », affirme Pauline Paradis, présidente du Syndicat.
De fait, au moment de cette rencontre patronale-syndicale du 4 juin dernier, la direction réitérait son intention d’aller de l’avant avec son plan d’optimisation, mais prétendait toutefois être ouverte à étudier des modèles d’aménagement du temps de travail appliqués ailleurs. « Il est clair que la direction a ensuite profité du fait que les représentantes syndicales locales étaient en conseil fédéral à Saguenay pour passer des messages inexacts et pour dénigrer le Syndicat », déplore Brigitte Fauteux, vice-présidente de la Fédération. En effet, le 6 juin, Normand Brassard, le directeur général de l’établissement, faisait circuler un communiqué interne et effectuait une sortie médiatique dans le but à peine dissimulé de discréditer ses vis-à-vis syndicaux et de ramener son projet de fusion des centres d’activités mis de côté précédemment.
« Monsieur Brassard devait faire des appels et des recherches pour se renseigner sur différents processus d’aménagement du temps de travail, mais il ne l’a pas fait. Son but était clairement d’en revenir à son projet initial de fusion des services de l’hôpital. La rencontre du 4 juin, avec madame Laurent et monsieur Gilbert, n’était que tromperie », explique Pauline Paradis.
Le 9 juin dernier, monsieur Brassard recourrait à nouveau aux médias pour intensifier sa propagande et accusait le SPSICR de mener une campagne de peur auprès de la population. « La qualité et la sécurité des soins sont réellement menacées par le plan d’optimisation que propose la direction et les représentantes syndicales locales jugent qu’il est de leur devoir d’en aviser la population. Lorsque le directeur général déclare qu’il s’agit d’une campagne de peur, il démontre qu’il ne comprend pas la nature du travail des professionnelles en soins, des actes qu’elles doivent accomplir en situation d’urgence et la rapidité d’intervention dont elles doivent faire preuve », mentionne Brigitte Fauteux.
À propos de la FIQ
Le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) du CSSS Maria-Chapdelaine est affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ qui représente 60 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.