Le SPSICR et les présidentes des autres syndicats de professionnelles en soins de la région feront part de leurs préoccupations
Dolbeau-Mistassini, le 31 octobre 2012 – C’est accompagnées des présidentes des autres syndicats deprofessionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean que Pauline Paradis, présidente du Syndicat desprofessionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSICR) du Centre de santé et de servicessociaux (CSSS) Maria-Chapdelaine et son équipe se présenteront au conseil d’administration de l’Agencede la santé et des services sociaux le 1er novembre en soirée.
« Les recommandations du comité clinique ont été entérinées par le conseil d’administration du CSSSet nous avons de grandes préoccupations pour la suite des choses », explique madame Paradis. Eneffet, lors d’une assemblée tenue mardi soir dernier, le conseil d’administration de l’établissementa choisi d’endosser les conclusions du groupe de travail et d’aller de l’avant dans le projet de fusiondes départements d’obstétrique, de pédiatrie et d’un autre service qui sera identifié par la directiongénérale. « Combien ce réaménagement va-t-il couter? Quel sera l’impact réel sur la qualité des soins etsur l’environnement de travail des professionnelles en soins? Est-ce que tout ça est un coup de dés? »,questionne Pauline Paradis.
Promettant d’être aux côtés de sa collègue, Martine Côté, présidente du Syndicat des professionnel(le)s en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Centre de santé de Chicoutimi, mentionne : « Nousappuyons le Syndicat du CSSS Maria-Chapdelaine depuis le début. La stabilité des équipes de soins estprimordiale pour que les professionnelles puissent prodiguer des soins de qualité à la population. Au CSde Chicoutimi, nous avons effectué des démarches en ce sens et nous avons été de toutes les discussionsavec la direction générale, ce qui a vraiment simplifié les choses ».
Le SPSICR assure qu’il suivra le dossier de près. « Nous ne prendrons pas position avant d’avoir tousles détails sur le projet de fusion. Pour le moment, trop de zones sont encore obscures. », conclut laprésidente.