Accorder le droit de prescrire aux infirmières – Pour une reconnaissance de l’expertise et une meilleure accessibilité aux soins
Montréal, 11 avril 2013 – En lien avec la sortie publique de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) aujourd’hui, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ tient à renchérir dans le même sens en affirmant que les infirmières dans le réseau public détiennent l’expertise leur permettant de prescrire de façon autonome des analyses de laboratoire et certains médicaments.
Pour la Fédération, il ne fait aucun doute que l’obtention du droit de prescrire pour les infirmières ne peut qu’améliorer l’accessibilité aux soins de santé pour la population. « Plus que jamais, il est essentiel de placer les patient-e-s au centre des préoccupations et d’organiser les soins de santé en tenant compte des champs d’expertise de chacun-e des intervenant-e-s dans le réseau public. Nous martelons le même message depuis plusieurs années déjà, il faut laisser la place nécessaire aux professionnelles en soins afin qu’elles puissent assumer pleinement leurs tâches et fonctions, et ce, au plus grand bénéfice de la population », de déclarer Régine Laurent, présidente de la FIQ.
La demande formulée par l’OIIQ est viable, mais il ne faut par contre pas se leurrer. « Sachant que la Loi 90 est en vigueur depuis 2003 et, encore aujourd’hui, que les rôles et responsabilités des professionnelles en soins ne sont toujours pas déployés à leur plein potentiel, une réelle volonté de revoir l’organisation du travail doit émaner de tous les acteurs impliqués, incluant particulièrement les différents ordres professionnels et le ministère de la Santé et des Services sociaux », de conclure madame Laurent.
À propos de la FIQ
La Fédération représente plus de 62 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires, soit la grande majorité des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes œuvrant dans les établissements publics québécois.