Pour la population qui a le droit de savoir – Le SPSICR questionne la réorganisation menée par la direction
Amqui, le 7 juin 2013 – Profitant du passage des membres du Comité exécutif de la Fédérationinterprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ à Amqui, les professionnelles en soins du Centre desanté et de services sociaux (CSSS) de La Matapédia ont voulu échanger avec elles sur la réorganisationque mène actuellement la direction de l’établissement. « Le CSSS de La Matapédia est l’un des plusperformants du Bas‐St‐Laurent, alors pourquoi vouloir réorganiser les choses », questionne PascaleAnnick Gignac, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires(SPSICR).
« La population a le droit de savoir que cette réorganisation risque d’affecter la qualité des soins qui luisont offerts », ajoute Régine Laurent, présidente de la FIQ. Prêtant sa voix aux inquiétudes desprofessionnelles en soins, madame Laurent rapporte que la direction prévoit couper trois lits alors quel’établissement maintient l’équilibre budgétaire. « On a même entendu que, si tout va bien, elle encoupera deux autres dès l’an prochain. Je ne comprends assurément pas la signification des mots allerbien », ironise madame Gignac.
Les professionnelles en soins refusent de cautionner des mesures qui viendront restreindre la capacitéd’accueil de l’établissement et, donc, l’accessibilité aux soins pour la population. «Ne nous mettons pas latête dans le sable. Si la direction va de l’avant avec les coupures de lits, les gens attendront pluslongtemps sur des civières. C’est aussi simple que ça », ajoute la présidente du SPSICR.
« Il faut sonner l’alarme pendant qu’il est encore temps. Trois lits dans un petit établissement commecelui‐ci, c’est significatif », conclue la présidente de la Fédération.