Propos méprisants et inutilement alarmistes de la présidente de l’OIIQ – Les professionnelles en soins exigent des excuses
Communiqué du Syndicat des professionnel(le)s en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSIC) du CSSS de Chicoutimi (FIQ)
Chicoutimi, le 11 novembre 2013 – C’est avec beaucoup d’amertume que les professionnelles en soins ont pris connaissance d’un article du journal Le Quotidien où la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Lucie Tremblay, affirme que la formation collégiale des infirmières représente une menace pour certains patient-e-s. « Quel affront aux professionnelles en soins qui œuvrent quotidiennement à prodiguer des soins de qualité aux usager-ère-s du réseau de la santé. Quelle méconnaissance de la réalité de ces travailleuses dévouées. Quels propos indignes de la part de la présidente d’un ordre professionnel », dénonce Martine Côté, présidente du Syndicat des professionnel(le)s en soins infirmiers et cardiorespiratoires (SPSIC) du CSSS de Chicoutimi.
Les professionnelles en soins exigent des excuses et demandent à madame Tremblay de retirer ses propos qui ne servent qu’à alarmer inutilement une population déjà préoccupée par l’accessibilité aux soins et services de santé. « La véritable menace pour le réseau de la santé, ce sont plutôt les coupures budgétaires répétées qu’impose le gouvernement à ses établissements. La véritable menace, ce sont plutôt les compressions qui restreignent la capacité des professionnelles en soins de répondre à la demande qui, elle, ne diminue pas », explique madame Côté.
Les médias sociaux se sont enflammés à la suite de la parution de l’article du Quotidien, notamment la page Facebook de l’OIIQ où la grogne des professionnelles en soins s’est particulièrement fait sentir.