L’accompagnement des personnes en fin de vie ne peut plus attendre
Trois-Rivières, le 19 février 2014 – La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ interpelle les députés de l’Assemblée nationale du Québec pour qu’ils abandonnent toute partisanerie afin d’adopter le projet de loi N° 52, Loi concernant les soins de fin de vie, présenté en juin 2013 et dont le principe a été adopté le 29 octobre 2013.
La FIQ, qui a participé aux consultations de la Commission de la santé et des services sociaux, s’est prononcée en faveur de ce projet de loi tout en précisant la nécessité de miser sur la participation des professionnelles en soins et de dégager les ressources nécessaires à la mise-en-œuvre de cette loi. Pour la FIQ, ce projet de loi a enfin permis de débattre et de s’entendre collectivement sur une question éthique importante.
« Il s’agit d’un débat humain qui va bien au-delà des considérations politiques et qui exige de la part des députés de se concentrer sur les besoins des personnes en fin de vie. C’est une question d’humanité, ils doivent terminer les travaux parlementaires permettant d’adopter le projet maintenant. », déclare Régine Laurent. « Nous souhaitons, comme soignantes, que le gouvernement encadre les soins de fin de vie. Il faut permettre aux patients et aux familles qui vivent ces passages difficiles de le faire dans les meilleures conditions possible. Les professionnelles en soins doivent pouvoir exercer leurs fonctions dans un cadre clair », ajoute-t-elle.
À propos de la FIQ
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ représente plus de 62 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.