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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La direction du CSSS du Témiscamingue entend précariser les conditions de travail dans l’établissement

Ville-Marie, le 19 juin 2014 – « Il est vraiment malheureux de devoir judiciariser le débat en ayant recours à un arbitre », a déploré Michel Mailhot, vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui même. De passage dans la région, monsieur Mailhot est venu prêter main forte aux représentantes du Syndicat des professionnelles en Soins de Santé du Témiscamingue afin de dénoncer l’immobilisme et l’intransigeance de la direction du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Témiscamingue dans la négociation de la convention collective locale des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes.

Au nombre des propositions de la direction, on peut mentionner l’octroi non équitable de congés mobiles aux professionnelles en soins et la relégation des notions de quart de travail et de port d’attache à un titre indicatif. « Nos membres pourraient être amenées à travailler de jour, de soir et de nuit dans la même semaine. Elles pourraient travailler un jour dans un site du CSSS et, le jour suivant, dans un autre site se trouvant à 90 km de là », a expliqué Michel Mailhot. « Les propositions de la direction sont inacceptables. Comment allons-nous pouvoir attirer et retenir nos professionnelles en soins avec de pareilles conditions de travail? Comment allons-nous pouvoir assurer la qualité et la continuité des soins à la population dans un pareil contexte? », questionne Janelle L’Heureux, présidente du syndicat de l’établissement.

Rappelons que, à la suite de la fusion du CSSS du Lac-Témiscamingue et du CSSS de Témiscamingue-Kipawa, les parties avaient deux ans pour procéder à l’harmonisation des conventions collectives en vigueur. Après neuf jours de négociation et trois jours de médiation, aucune entente n’a pu être conclue. Un processus d’arbitrage doit débuter sous peu.