De passage dans le Bas-Saint-Laurent, la présidente de la FIQ échange sur les enjeux de la prochaine négociation avec les professionnelles en soins de la région
« La course de la négociation a bel et bien débuté et je souhaite qu’à la ligne d’arrivée se trouve une convention collective dans laquelle sera reconnue la valeur de l’ensemble des professionnelles en soins », explique Régine Laurent, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ.
De passage dans le Bas-Saint-Laurent, madame Laurent profite de l’occasion pour rendre visite aux professionnelles en soins du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Matapédia, à Amqui et à Lac-au-Saumon. Il s’agit là d’une occasion idéale pour discuter des enjeux de la Fédération et des travaux entourant la prochaine convention collective de ses membres. « Nous attendons avec impatience le résultat des consultations qui se tiennent actuellement dans les établissements », ajoute la présidente.
Au cœur des préoccupations des professionnelles en soins du Bas-Saint-Laurent, on peut mentionner les problèmes d’attraction et de rétention du personnel dans les établissements de santé, l’instabilité des postes ainsi que la lourdeur de la tâche et des horaires. « Notre avant-projet de convention collective inclut entre autres des demandes visant les ratios professionnelles-patient-e-s, la stabilisation des équipes de travail et des postes, l’instauration de balises quant au nombre de postes d’équipe volante et l’obligation pour les employeurs d’effectuer un réel exercice de planification de la main-d’œuvre », a indiqué madame Laurent.
Rappelons qu’une première étape a été franchie, en mai dernier, lors de la consultation des membres quant aux priorités de négociation à adopter. Ainsi, les quatre priorités qui ont été entérinées sont : la diminution de la charge de travail, la diminution de la précarité d’emploi, la bonification des conditions de travail dans une perspective d’attraction-rétention ainsi que la reconnaissance et la valorisation de la formation.
« Nos membres doivent maintenant se prononcer sur l’avant-projet de convention collective, qui constitue l’essence des revendications à faire valoir pour la prochaine négociation, pour qu’elles puissent exercer leur profession dans des conditions de travail acceptables et, donc, offrir des soins sécuritaires et de qualité à la population », ajoute Régine Laurent.
Le projet de convention collective de la FIQ sera adopté lors de son conseil fédéral de septembre.