Compressions au CSSS Haut-Richelieu-Rouville – Dépôt des 8 000 signatures de pétition à l’Assemblée nationale
Des représentantes du Syndicat des professionnelles de la santé Haut-Richelieu/Rouville (SPSHRR) (FIQ) et de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, ont pris la parole à l’occasion d’un point de presse, cet après-midi à l’Assemblée nationale, pour souligner le dépôt des 8 000 signatures recueillies dans le cadre d’une pétition lancée pour dénoncer les compressions massives au CSSS Haut-Richelieu-Rouville.
« Nous demandons au gouvernement, et plus précisément au ministre de la Santé et des Services sociaux, de contraindre la direction du CSSS Haut-Richelieu-Rouville à revoir son plan de compression et à revenir sur sa décision d’abolir plus de 80 postes d’infirmières et d’infirmières auxiliaires et de fermer 42 lits de soins », a déclaré Sylvie Jovin, présidente du SPSHRR (FIQ). « Cette directive est nécessaire pour que nous puissions être en mesure de dispenser des soins sécuritaires et de qualité à la population de la région et d’aussi rassurer nos membres qui vivent une profonde détresse et une grande insécurité depuis ces annonces survenues cet été », a-t-elle poursuivi.
« Les compressions exigées par la direction du CSSS Haut-Richelieu-Rouville sont d’une telle ampleur qu’il est impossible de penser qu’elles n’affecteront pas directement la population », a renchéri Line Larocque, vice-présidente de la FIQ. « Si nous avons pu recueillir 8 000 signatures en deux mois, c’est que les citoyennes et les citoyens craignent réellement, et avec raison, de voir leur accès aux soins et aux services diminué radicalement », a-t-elle soutenu.
« L’exemple du CSSS Haut-Richelieu-Rouville démontre exactement que le souhait du ministre Barrette à l’effet que les compressions ne touchent pas les soins et services directs à la population est illusoire. Maintenant que nous avons fait ce constat, et si le ministre tient réellement à ce que les coupes ne se fassent pas sur le dos de la population, il est temps que le celui-ci énonce clairement des lignes directrices à l’échelle provinciale pour éviter que les directions des établissements se lancent dans des plans improvisés, qui n’ont pour but que des objectifs budgétaires, sans égard aux besoins et à la réalité des patient-e-s et des professionnelles en soins » a conclu la vice-présidente de la Fédération.
Monsieur Dave Turcotte, député de St-Jean, a déposé les pétitions à l’Assemblée nationale au nom du SPSHRR et de la FIQ. Monsieur Turcotte et madame Diane Lamarre, députée de Taillon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, ont également pris la parole lors du point de presse.