Dénonciations au CISSS des Laurentides – Les professionnelles en soins des Pays-d’en-Haut sont exaspérées par l’attitude de leur employeur et du gouvernement
Communiqué de presse émis par le Syndicat des professionnelles en soins des Pays-d’en-Haut (SPSPDH-FIQ)
Piedmont, le 13 mai 2015 – Dans le cadre d’une manifestation tenue aujourd’hui, les professionnelles en soins du CISSS des Laurentides (secteur CSSS des Pays-d’en-Haut) ont dénoncé leurs conditions de travail et les offres gouvernementales dans le cadre de la négociation de la convention collective.
Le président du Syndicat des professionnelles en soins des Pays-d’en-Haut (SPSPDH) – FIQ, Denis Provencher, s’est exprimé ainsi : « Nos membres sont exaspérées et épuisées compte tenu de leurs mauvaises conditions de travail et le peu de reconnaissance de l’employeur et du gouvernement. Nous n’avons qu’à penser à la surcharge de travail, aux titres d’emplois non reconnus, aux heures supplémentaires non payées, aux déplacements injustifiés, aux refus des demandes de congés et la conception des horaires de travail sans tenir compte de la conciliation travail/famille. » Il ajoute : « Nous craignons que la situation s’envenime avec des compressions budgétaires à venir, compromettant ainsi la sécurité et la qualité des soins. »
Le vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, Michel Mailhot, est venu soutenir les revendications du SPSPDH-FIQ et a déclaré : « Le gouvernement du Québec est méprisant à notre égard en nous offrant qu’un maigre 3 % d’augmentation salariale sur cinq ans, dont un gel salarial pour les deux premières années. De plus, la FIQ a proposé des solutions afin de régler les problèmes vécus dans les établissements de santé des Pays-d’en-Haut et dans tout le réseau de santé public, comme établir des ratios de patient-e-s par professionnelles en soins et assurer la stabilité des équipes. Il faut que les professionnelles en soins des Laurentides et de tout le Québec soient en mesure de prodiguer des soins sécuritaires, accessibles et de qualité. »
M. Provencher conclut : « Les membres demandent de les laisser soigner. Pour ce faire, il faut diminuer la charge de travail, avoir des ratios “professionnelles en soins/patient-e-s”, diminuer la précarité d’emploi, bonifier les conditions de travail, notamment dans une perspective d’attraction-rétention et reconnaître et valoriser la formation. Ça suffit, laissez-nous soigner! »
PROFIL DU SPSPDH
Le Syndicat des professionnelles en soins des Pays-d’en-Haut (SPSPDH-FIQ) est affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ et représente 118 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes travaillant au CISSS des Laurentides (secteur CSSS des Pays-d’en-Haut), au Centre d’hébergement des Hauteurs de Sainte-Adèle et à l’établissement de détention de Saint-Jérôme.