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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Situation intenable au CHSLD Sainte-Anne – Les professionnelles en soins de l’établissement lèvent le voile sur le climat néfaste et la surcharge de travail

Communiqué de presse émis par le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardio-respiratoires Antoine Labelle (FIQ)

Mont-Laurier, mercredi 3 juin 2015 – Les professionnelles en soins du centre d’hébergement Saint-Anne, membres du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardio-respiratoires Antoine Labelle (FIQ), ont dénoncé aujourd’hui, lors d’une manifestation devant l’établissement, la détérioration du climat de travail ainsi qu’une surcharge de plus en plus lourde rendant la situation carrément insoutenable.

« Jour après jour, les équipes de soins doivent composer avec une charge de travail grandissante en plus de prodiguer des soins dans un environnement malsain où les faits et gestes de chacune sont surveillés. Les infirmières auxiliaires et les infirmières se dirigent tout droit vers l’épuisement physique et psychologique. Elles en ont assez de subir une pression constante de la part de la direction. C’est pourquoi elles sont ici : pour réclamer des conditions de travail décentes qui leur permettent de bien exercer leur travail », a déclaré Francis Charbonneau, président du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardio-respiratoires Antoine Labelle (FIQ).

À plusieurs reprises, le syndicat a interpellé la direction de l’établissement pour entreprendre une démarche commune de consultation des membres, mais en vain. Jusqu’à ce jour, l’employeur n’a démontré ni la volonté ni l’intérêt à travailler conjointement sur des solutions qui puissent contribuer à améliorer la situation et favoriser une plus grande valorisation du travail effectué par les professionnelles en soins du CHSLD.

« Cette attitude réfractaire de la part de la direction nous laisse présager le pire. Mais nous ne baisserons pas les bras. Nous continuerons à nous mobiliser et à nous battre pour que le personnel puisse prodiguer des soins dans un milieu sain et sécuritaire puisqu’il en va de la qualité des soins offerts à la population », a conclu monsieur Charbonneau.