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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La Marche du pain et des roses…C’était il y a 20 ans

C’était en 1995, où le Québec baignait en plein déficit 0, les femmes du Québec dont de nombreuses militantes de la FIIQ, se sont rassemblées pour marcher vers Québec, pour aller dire au gouvernement qu’elles voulaient sortir de la pauvreté, ne plus subir de violence, étudier sans s’endetter, travailler sans être exploitées et avoir un salaire équivalent à celui des hommes.

Il y a 20 ans déjà, 850 marcheuses ont parcouru 200 km en 10 jours traversant les villages et les villes pour défendre ensemble leurs droits. Les militantes de la FIIQ assuraient les soins dans des camionnettes qui suivaient les marcheuses. Quinze mille personnes les ont rejointes devant l’Assemblée nationale du Québec. Jacques Parizeau, alors premier ministre, s’est adressé aux marcheuses et a notamment répondu favorablement à une loi proactive sur l’équité salariale. Les revendications :

  1. Un programme d’infrastructures sociales avec des emplois accessibles dès maintenant aux femmes.
  2. Une loi proactive sur l’équité salariale.
  3. L’augmentation du salaire minimum au-dessus du seuil de la pauvreté (8,15$ de l’heure).
  4. L’application de la Loi sur les normes minimales du travail à toutes les personnes participant à des mesures d’employabilité.
  5. Un système de perception automatique des pensions alimentaires avec retenue à la source.
  6. La création d’au moins 1 500 nouvelles unités de logement social par année.
  7. L’accès aux services et aux programmes existants de formation générale et professionnelle, avec soutien financier adéquat, pour toutes les personnes qui ne sont pas prestataires de l’assurance-chômage ou de la sécurité du revenu, en vue de leur insertion ou de leur réinsertion au travail.
  8. L’application rétroactive de la réduction du parrainage de 10 ans à 3 ans pour les femmes immigrantes parrainées par leur mari ainsi que la mise sur pied d’un mécanisme d’accès aux droits sociaux pour les femmes parrainées victimes de violence conjugale et familiale.
  9. Le gel des frais de scolarité et l’augmentation des bourses aux étudiantes/ts.