Changement d’allégeance syndicale dans le réseau de la santé : la FIQ compte maintenant 8000 membres de plus
Au terme de la période de vote de changement d’allégeance syndicale dans le réseau de la santé et des services sociaux, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ compte maintenant 8 000 membres de plus. La FIQ représente donc près de 74 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires.
« C’est une victoire éclatante et nous en sommes très fières. Maintenant, nous représentons la très vaste majorité des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques du réseau de la santé et des services sociaux. Je souhaite la bienvenue à toutes ces professionnelles en soins qui joignent nos rangs et je remercie les membres qui ont renouvelé leur confiance. L’arrivée de nouvelles membres nous permettra d’accroître davantage notre rapport de force face au gouvernement et nous permettra de faire encore plus de gains pour les patients et nos membres », a déclaré la présidente de la FIQ, Régine Laurent.
« Durant toute la période de vote, nous avons fait campagne en présentant ce que nous sommes : un syndicat de professionnelles en soins voué à la défense des intérêts distinctifs de nos membres et un syndicat de propositions qui présente des solutions pour améliorer la qualité et la sécurité des soins. Cette approche active et positive ne ment pas. D’ailleurs, la grande conclusion de cette période de vote est la victoire des syndicats spécialisés, celle de la FIQ et de l’APTS. Les professionnel-le-s de la santé veulent être regroupé-e-s au sein d’organisations qui tiennent compte de leurs spécificités et qui travaillent à l’amélioration et à la promotion de leurs champs d’expertise », a ajouté Régine Laurent.
« Nous sortons plus fortes de cette campagne de maraudage imposée par le ministre Gaétan Barrette. Cette vigueur nous allons l’utiliser à représenter nos membres, à défendre le réseau public et à proposer des solutions pour améliorer les services à la population. Les rapports de force changeront et le gouvernement devra nous écouter encore plus. Le ministre ne peut plus s’appuyer uniquement sur sa propre personne et tout chambouler. Nous avons l’expérience du terrain et il doit travailler avec nous », a conclu la présidente de la FIQ.