14 000 personnes dénoncent les compressions au CUSM
« Le ministre de la Santé ne peut plus nier la réalité, il doit réinvestir massivement au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Depuis 2012, ce sont plus de 120 millions de dollars qui ont été amputés au budget du CUSM. Ces coupes ont des impacts majeurs sur la qualité des soins dispensés et sur le travail des professionnelles en soins. » C’est en ces termes que la présidente du Syndicat des professionnelles en soins du CUSM (FIQ), Denyse Joseph, a présenté aujourd’hui une pétition adressée au ministre Gaétan Barrette signée par près de 14 000 personnes. Pour l’occasion, Mme Joseph était accompagnée des députées de la CAQ des circonscriptions de Montarville et Repentigny, Nathalie Roy et Lise Lavallée.
Parmi les impacts des compressions et des mauvaises décisions qui en découlent, on peut, entre autres, noter :
• Abolition d’environ 200 postes vacants de professionnelles en soins et ce, malgré la surcharge de travail qui afflige les équipes;
• Augmentation des unités de soins en situation de fardeau de tâche, pourtant aucune solution n’a été apportée et aucun financement n’a été accordé pour régler ces situations;
• Absence du financement nécessaire au niveau de soins offerts par le CUSM;
• Augmentation du temps d’attente à l’urgence, par manque de lits disponibles pour les patients.
« Le CUSM devrait être un exemple pour la dispensation des soins. C’est un centre universitaire de santé de renommée mondiale laissé à lui-même et abandonné par le gouvernement. La situation ne peut durer. Nous avons besoin d’actions immédiates et de financement à la hauteur des ambitions du CUSM », a conclu Denyse Joseph.