ALENA et environnement : le RQIC se mobilise!
Alors que la crise climatique est l’enjeu le plus urgent de notre planète, les accords de libre-échange contrecarrent les efforts pour une transition vers le développement durable. En donnant prépondérance aux intérêts des grandes compagnies plutôt qu’aux peuples et à la planète, l’accord de libre-échange américain (ALÉNA) ne fait pas exception.
Le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) se mobilise à l’occasion de la sixième ronde de négociation de l’ALÉNA qui réunira les négociateurs du Mexique, des États-Unis et du Canada, à Montréal, entre le 23 et le 27 janvier prochain.
Le RQIC lance deux vidéos sur l’ALÉNA et l’environnement
Afin de démontrer et d’expliquer de quelle manière le texte actuel de l’ALÉNA cristallise la dégradation de notre planète, le RQIC lance deux nouvelles vidéos. Celles-ci ont pour objectif d’informer le public sur deux enjeux majeurs. La première dénonce le Chapitre 11 de l’ALÉNA, qui permet aux compagnies multinationales de poursuivre des États devant des tribunaux commerciaux, en dehors des juridictions nationales, lorsque ceux-ci émettent de nouvelles politiques qui empêchent ou diminuent les profits réalisés par les multinationales, et ce, même si ces nouvelles normes visent la protection de l’environnement ou la santé de la population du pays. La seconde vidéo explique comment le principe de proportionnalité, inclus dans l’ALÉNA, est un frein à toute initiative de diminution de production d’énergie fossile au Canada. En effet, en signant l’ALÉNA tel qu’il est rédigé actuellement, le Canada s’obligerait à exporter aux États-Unis le même ratio de pétrole chaque année, sous peine de s’exposer à des sanctions.
Un rassemblement pour se faire entendre
Le RQIC, des militant-e-s issu-e-s des organisations membres, ainsi que des militant-e-s des groupes écologistes se mobiliseront le 27 janvier prochain à 12h à l’Hôtel Bonaventure, entrée rue de la Gauchetière, Montréal, près du lieu où négocieront les dirigeants des trois pays de l’Amérique du Nord. Ce rassemblement vise à mettre de la pression sur les négociateurs afin qu’ils tiennent compte, dans leurs négociations, de l’enjeu incontournable qu’est l’environnement. En 2018, il est plus que temps que le commerce mondial cesse de se faire au détriment des populations et de la planète!