Des jeunes impliqué-e-s et mobilisé-e-s!
Les 22 et 23 novembre derniers, avait lieu le Réseau des jeunes de la FIQ. Près d’une centaine de jeunes de moins de 35 ans qui se réunissent pour parler d’enjeux syndicaux et sociaux qui les touchent, c’est motivant! Sous le thème « Démocratie à la dérive, les milléniaux contre-attaquent », les jeunes professionnelles en soins membres de la Fédération ont pu échanger sur les diverses façons de s’impliquer dans la société. Le milieu syndical est une excellente façon de faire bouger les choses, mais il y en a d’autres. Mon agenda chargé ne m’a pas permis d’assister à l’ensemble de ce Réseau, mais mon passage de quelques heures m’a, comme à chaque fois, insufflé une bonne dose de confiance en l’avenir. Pouvoir échanger avec ces jeunes aux propos intelligents et inspirants est toujours un grand bonheur pour moi.
Au nombre des activités captivantes à l’ordre du jour du Réseau, un panel réunissant quatre jeunes ayant fait le saut en politique active. Ainsi, au-delà du parti politique auquel ils sont associés, Catherine Fournier (PQ), Samuel Poulin (CAQ), Marwah Rizqy (PLQ) et Vanessa Roy (QS) représentent des modèles positifs pour les milléniaux : des jeunes hommes et femmes conscient-e-s de l’immense pouvoir qu’ils et elles détiennent pour faire changer les choses. Des politicien-ne-s qui veulent influencer les décisions afin qu’elles soient en concordance avec leurs valeurs. Les jeunes professionnelles en soins qui militent au sein de la Fédération ne font pas exception. Elles veulent jouer un rôle engagé et se mobiliser afin d’améliorer leur quotidien et celui des patient-e-s.
Parlant de mobilisation inspirante chez les jeunes, celle démontrée par des étudiant-e-s au cours des derniers jours m’a grandement interpellée. Le Réseau des jeunes de la Fédération se déroulait au cœur d’une semaine de mobilisation importante d’étudiant-e-s de niveaux collégial et universitaire pour la rémunération des stages dans tous les domaines d’études. Voir tous ces jeunes prendre la rue afin de remettre en question des façons de faire qui ne correspondent pas à leurs valeurs, c’est inspirant. Les jeunes n’ont pas peur de revendiquer et, soyons honnêtes, ils et elles le font avec un discours cohérent et éloquent.
Comme organisation syndicale féministe, la Fédération appuie la revendication portée par les étudiant-e-s afin de rémunérer les stages des différents établissements de santé. Le gouvernement doit rapidement analyser les diverses formes que pourrait prendre cette revendication légitime dont les principes d’égalité homme-femme et d’équité sont au cœur de celle-ci. La proportion des stages rémunérés dans les entreprises privées comparée à celle des stages rémunérés dans les services publics est une injustice flagrante qui devra être corrigée. Si le combat est juste, les implications sont nombreuses et il faut y voir dans les meilleurs délais. Cet enjeu soulevé par autant d’étudiant-e-s doit être pris au sérieux afin que les règles soient claires et équitables, pour le bien de tout le monde!