Succès de la journée nationale sans TSO : quand les employeurs planifient les horaires et prévoient du personnel en nombre suffisant, le temps supplémentaire obligatoire demeure ce qu’il devrait toujours être : une mesure d’exception
C’est aujourd’hui que se tient, et ce, jusqu’à minuit, la journée nationale sans temps supplémentaire obligatoire (TSO) pour les professionnelles en soins de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ. Dans presque tous les établissements, l’appel lancé le 2 avril dernier a été entendu et les professionnelles en soins ont pu vivre une journée de travail normale. « La preuve est faite. Quand les employeurs planifient les horaires et prévoient du personnel en nombre suffisant, le temps supplémentaire obligatoire demeure ce qu’il devrait toujours être : une mesure d’exception », a indiqué Nancy Bédard, présidente de la FIQ.
Bien entendu, la Fédération surveillera la situation de très près au cours des prochaines heures. « Ce que nous ne voulons surtout pas, c’est que les professionnelles en soins subissent les contrecoups de cette journée et nos équipes mettent tout en œuvre pour que ça n’arrive pas », a précisé madame Bédard.
La Fédération exigera un plan d’action musclé pour que cesse la pratique du TSO. « Les propos de madame McCann sont on ne peut plus clairs. Elle a entendu le cri du cœur des professionnelles en soins et elle s’est engagée à ce que le temps supplémentaire obligatoire soit rapidement chose du passé. Nous serons là pour lui rappeler sa promesse de faire du TSO son dossier numéro 1 et nous voulons la rencontrer, au cours des prochains jours, afin d’établir un échéancier concret d’abolition du TSO », a poursuivi madame Bédard.
« Il y aura eu un avant et il y aura un après le 8 avril 2019. Il n’est cependant pas exclu que d’autres évènements de mobilisation se tiennent dans un avenir rapproché, si la situation n’évolue pas assez rapidement. Le TSO a assez duré et nous sommes plus que jamais déterminées à ce qu’il soit uniquement un recours en cas d’urgence ou d’évènements imprévus », a conclu la présidente de la FIQ.