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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

Politique d’hébergement et de soins de longue durée – Pour la FIQ, le gouvernement doit se mettre en action dès maintenant

Politique d’hébergement et de soins de longue durée – Pour la FIQ, le gouvernement doit se mettre en action dès maintenant

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ prend acte de l’annonce de la mise en place d’un comité d’experts en vue de l’élaboration d’une politique d’hébergement et de soins de longue durée. « Il existe des enjeux importants concernant l’adéquation entre les besoins et les services offerts en hébergement et soins de longue durée. Même si une telle démarche peut nous laisser perplexes, nous allons donner la chance au coureur. Une chose est claire pour nous cependant, si le gouvernement veut sa propre politique d`hébergement et de soins de longue durée, les patient-e-s et les professionnelles en soins ne peuvent plus attendre des mois, voire des années, avant que les choses changent », de dire Nancy Bédard, présidente de la FIQ.

La Fédération est étonnée de constater l’absence d’une expertise terrain sur le comité qui mènera les travaux. « Malgré le fait que la ministre Blais ait exprimé son souhait de consulter de manière large, il aurait été important qu’une personne issue réellement du « plancher » fasse officiellement partie de ce comité d’experts. Cela permettrait au comité de bénéficier de la perspective des travailleuses qui œuvrent quotidiennement auprès des patient-e-s », de poursuivre madame Bédard.

La FIQ souhaite également rappeler au gouvernement qu’au cours des dernières années, plusieurs constats et recommandations ont été faits en regard des conditions de vie et des meilleures pratiques dans les CHSLD. « Il ne faut pas qu’un Xième rapport soit tabletté et dont les suites seraient inexistantes. Il est temps de passer de la parole aux actes », de soulever la présidente.

Le pouvoir d’améliorer les choses dès maintenant

La FIQ est d’avis que l’instauration de ratios professionnelles en soins / patient-e-s améliorerait rapidement et de façon significative les conditions de vie des personnes hébergées. « La charge de travail des professionnelles en soins est telle qu’elles sont trop souvent contraintes de se concentrer sur les soins essentiels et obligées de relayer, au second plan, les aspects psychologique et social des patient-e-s. Il n’est pas nécessaire d’attendre une politique en matière d`hébergement et de soins de longue durée pour remettre les humains au service des humains », de conclure madame Bédard.


Photo: Claudie Simard