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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ rappelle aux employeurs leur engagement à utiliser les moyens à leur disposition pour limiter le recours au TSO

La FIQ rappelle aux employeurs leur engagement à utiliser les moyens à leur disposition pour limiter le recours au TSO

À quelques heures du début du 24 heures pour la qualité et la sécurité des soins, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ rappelle aux employeurs leur engagement pris devant le Tribunal administratif du travail (TAT) qui implique qu’ils doivent prendre les moyens raisonnables à leur disposition pour limiter le recours au temps supplémentaire obligatoire (TSO). À l’image du 8 avril dernier, les professionnelles en soins souhaitent vivre une journée normale de travail et ne pas être prises en otage en étant dans l’obligation de faire du TSO. « Les professionnelles veulent encore être là demain, la semaine prochaine et le mois prochain et pouvoir donner des soins de qualité et sécuritaires à la population. Pour le bien des professionnelles en soins, mais également pour celui des patient-e-s, ce mode de gestion doit disparaître et pour y arriver, il est impératif que cela soit une réelle priorité pour les gestionnaires des établissements. Ce 24 heures pour la qualité et la sécurité des soins doit, à nouveau, provoquer une prise de conscience à l’effet que des changements profonds doivent être apportés pour enrayer ce fléau qui afflige le réseau de la santé », d’expliquer Nancy Bédard, présidente de la FIQ.

La FIQ rappelle que ce n’est pas un appel aux professionnelles en soins de refuser systématiquement de faire du TSO, mais elle sera aux aguets dans tous les établissements de santé de la province afin de s’assurer que les employeurs respectent leur engagement. « Nous allons utiliser ce 24 heures pour documenter le TSO, les absences non remplacées et les substitutions de titres d’emploi, méthodes de gestion qui ont des impacts directs sur la qualité et la sécurité des soins », de poursuivre la présidente.

Soulignons que suite à la conférence de presse de la Fédération tenue le 6 novembre dernier demandant que les professionnelles en soins puissent avoir une journée normale de travail du 15 novembre à 16 h au 16 novembre à 16 h, le Tribunal administratif du travail avait convoqué la FIQ et le Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) à une séance de conciliation où une entente est intervenue entre les parties permettant ainsi la tenue de ce 24 heures.