9 avril 2020

Linda Lapointe, vice-présidente à la FIQ, a présenté aujourd’hui devant le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes du Canada le point de vue de l’organisation sur la réponse canadienne à l’éclosion du coronavirus. Invitée par le comité à donner son opinion, la FIQ a saisi cette opportunité pour souligner, entre autres, l’insuffisance du transfert fédéral en matière de santé et mettre en lumière les conséquences d’un financement inadéquat sur les réseaux de santé.

De plus, la FIQ a déploré que la Réserve nationale stratégique d’urgence n’ait pas été suffisamment garnie au fil des années. Or, le Canada est dépendant de la production de pays étrangers pour une bonne partie des équipements de protection individuelle qui s’avèrent essentiels pour les professionnelles en soins lors de pandémie.

Mme Lapointe a surtout mis l’accent sur l’importance de protéger adéquatement les professionnelles en soins afin que ces dernières puissent offrir les soins requis par la population. Outre de leur permettre de dispenser les soins, une protection suffisante et déterminée selon les données probantes diminue le stress lié au travail ainsi que la peur de contaminer les siens. Dans les faits, au quotidien et depuis le début de la pandémie, les professionnelles en soins doivent revendiquer l’accès à des équipements de protection individuelle sécuritaire.

L’absence d’équipements de protection dans certains milieux, en particulier au sein des CHSLD, provoque un très grand stress pour les professionnelles en soins en plus de mettre en péril la santé des patient-e-s les plus vulnérables. Mme Lapointe a conclu sa présentation en exigeant auprès des élu-e-s fédéraux que toutes les professionnelles en soins puissent avoir la garantie d’exercer leur profession en toute sécurité en ayant accès aux équipements de protection individuelle sans avoir à le demander.

Pour visionner la présentation de la FIQ : https://www.noscommunes.ca/Committees/fr/HESA/StudyActivity?studyActivityId=10734475