Plan pour une économie verte : le gouvernement reconnaît l’existence d’un lien entre les changements climatiques et la santé publique
Le 16 novembre dernier, le gouvernement Legault déposait son plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au Québec d’ici 10 ans. Bien que ce plan reconnaisse l’existence d’un lien entre les changements climatiques et la santé des populations, les solutions qu’il propose sont pertinentes, mais nous semblent insuffisantes pour traduire la réelle urgence climatique et son impact sur la santé publique.
Plutôt que de ne viser que les secteurs d’activités les plus pollueurs, le Québec aurait intérêt à adopter des stratégies plus englobantes, et visant l’ensemble des secteurs d’activités.
Par exemple, on aurait pu s’attendre à des mesures visant les établissements de santé qui sont, rappelons-le, responsables de 4,6 % des émissions de GES du Canada. À ce propos, diverses initiatives pourraient être mises de l’avant : traitement in situ des déchets biomédicaux par micro-ondes; traitement et recyclage de gaz anesthésiques, mise en place de plan de mobilité durable et une augmentation des ressources en promotion de la santé et en prévention en première ligne.
Le Plan pour une économie verte est avant tout économique, or devant l’urgence climatique en cours, nous aurions souhaité voir un plan qui traduit l’enjeu de santé publique que représente cette crise.