Une situation préoccupante
La poussée des cas de COVID-19 et d’autres infections respiratoires auxquels nous assistons en ce moment laissent présager une augmentation marquée des cas dans la population et, conséquemment, une augmentation des hospitalisations qui entraîneront leur lot de surcharge de travail pour les professionnelles en soins. Les Fédérations saluent les recommandations de la Santé publique visant à réduire la circulation du virus dans la population telle que le port du masque dans les lieux publics, le rappel de la vaccination et l’invitation aux gens symptomatiques à rester à la maison.
La FIQ et la FIQP sont d’avis que les mesures de prévention et de contrôle des infections qui prévalaient lors des vagues précédentes de COVID-19 devraient être remises en place pour protéger les professionnelles en soins et toute la 1re ligne :
- Respect des zones chaudes, tièdes et froides dans les milieux de soins, équipes dédiées en zones tièdes et chaudes;
- Réduction de la mobilité du personnel;
- Garantir une qualité de l’air adéquate dans les milieux de soins.
Les établissements doivent également s’assurer de mettre en place une surveillance rigoureuse à l’entrée des milieux de soins, notamment en identifiant les personnes symptomatiques et en respectant les positions actuelles de la CNESST concernant la protection respiratoire qui assure aux travailleuses de la santé une protection adaptée au risque face à des patient-e-s suspecté-e-s ou positifs à la COVID-19.
La FIQ et la FIQP se disent très préoccupées que le MSSS et les établissements de santé réintègrent les travailleuses enceintes et immunosupprimées. Le principe de précaution devrait guider le choix des affectations sécuritaires et l’opinion des médecins traitants doit être respectée.