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FIQ (Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec)

La FIQ salue l’adoption de plusieurs de ses recommandations dans le projet de règlement du MSSS visant à encadrer et abolir le recours aux MOI

La FIQ salue l’adoption de plusieurs de ses recommandations dans le projet de règlement du MSSS visant à encadrer et abolir le recours aux MOI

Le projet de règlement du MSSS sur le recours à la MOI reprend plus de la moitié de nos recommandations inclues dans un mémoire déposé au printemps dernier sur le projet de loi limitant le recours aux services d’une agence de placement de personnel et à de la main-d’œuvre indépendante dans le secteur de la santé et des services sociaux. Nos recommandations avaient pour but de conseiller le MSSS sur les meilleures façons de mettre fin au système privé inséré dans le système public.

Il est primordial pour la FIQ de freiner et d’abolir le recours aux agences de main-d’œuvre indépendante du privé, car ce phénomène facilite l’exode de plusieurs professionnelles en soins du réseau public de la santé.

Julie Bouchard, présidente de la FIQ

Bien que nous accueillions l’adoption de nos recommandations dans le projet de règlement, nous restons toutefois prudentes, car le recours à la MOI est en hausse depuis le dépôt de son projet de loi. La FIQ croit qu’il ne suffit pas de créer des lois pour éradiquer le recours à la MOI. Il faut surtout s’assurer que les professionnelles en soins aient de meilleures conditions de travail afin d’attirer et garder plus de main-d’œuvre. Il faut aussi s’assurer que ces lois soient mises en œuvre à travers des cibles annuelles de réduction du recours si on souhaite réellement envisager une élimination de la MOI d’ici 3 ans.

La dépendance à la MOI découle de conditions de travail difficiles et d’un manque de planification de la main-d’œuvre. Parce que la santé du réseau public passe par ses travailleuses et travailleurs, il faut alléger leur charge de travail et stabiliser les équipes dans les établissements de santé. Les 80 000 professionnelles en soins que nous représentons connaissent les solutions, le gouvernement doit les écouter.