La FIQ demande formellement à la ministre LeBel le maintien de la prime de 3,5 %
Le Comité de négociation de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ demande formellement à la ministre de maintenir la prime de 3,5 %. Le gouvernement a annoncé dans les derniers jours que cette prime serait abolie à compter du dimanche 5 novembre.
Cette prime avait été négociée lors de la dernière ronde de négociation. C’est une prime de reconnaissance pour le travail extrêmement difficile que font les professionnelles en soins. Dans le milieu, on l’appelle communément la « prime FIQ ».
« Retirer cette prime, à ce moment-ci de la négociation, c’est laisser entendre qu’on a moins d’appréciation pour le travail des professionnelles en soins. C’est une décision pour le moins surprenante. », explique Jérôme Rousseau, vice-président et coresponsable de la négociation.
La FIQ estime que cette décision, dans un contexte encore extrêmement difficile dans le réseau de la santé, est un signal très négatif envoyé aux professionnelles en soins, majoritairement des femmes.
« L’une des plus grandes demandes des professionnelles en soins, c’est qu’on les respecte. En jouant avec leurs revenus, de façon arbitraire et cavalière, le gouvernement démontre encore une fois son mépris envers les femmes qui tiennent le réseau de la santé à bout de bras », ajoute Nathalie Levesque, vice-présidente et coresponsable de la négociation.
Il est commun dans une négociation de convention collective de maintenir les conditions de la convention échue jusqu’à ce que la nouvelle convention soit signée.