CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec cas #39
De mon côté, je travaille à l’étage où nous recevons maintenant les dépistages covid-19. Toutes l’informations nous a été caché jusqu’à ce qu’on ait été devant le fait accomplis. Le jour où ils ont voulu admettre ces gens, nous avions aucun masque, aucune visière, aucune jaquette. Un matin on nous a demandé de visionner un vidéo pour voir comment on doit s’habiller et se déshabiller. Le même matin on nous fait pratiquer et en fin de journée on nous demandait d’accueillir notre premier usager sans équipement. Rapidement, notre agence administrative passe une commande rapide. Nous recevons des lunettes alors que nous avons eu une formation seulement sur la visière. Nous avons 10 jaquettes jetables pour faire 16h de travail. Et pas de masques N95 pour tous, il manquait des grandeurs. On nous demande alors de mettre des masques expirés. Un cartables a été fait au poste pour qu’on retrouve nos infos, les cartables n’est pas gardé à jour. L’informations est périmés. On nous demande de pas mettre tous le matériels demandés de peur qu’on en manque. Nous devons référé notre supérieurs aux lignes directrices de l’INSPQ pour gagner la permission d’avoir du matériel et devons refuser d’entrer dans une chambre pour que ça bouge. Elle minimise en disant on a juste un positif à date…devons la recarder en disant une infirmière mal protégée chez un usager positif c’est une fille de trop. Les chefs d’unités nous donne très peu d’informations et souvent ils se contredisent. Nous leur posons des questions et souvent ils sont incapables de répondre. Pas très rassurant disons. L’anxiété est palpable sur l’unité, les filles ont peur et plusieurs disent qu’elles vont démissionner si ça devient à risque pour nous et nos familles. On ne se sent pas protégés.