CIUSSS de la Capitale-Nationale cas #242
Être aide de service pour les préposés au bénéficiaire , travailler auprès de résidents (donc de personnes vulnérables âgées de plus de 70 ans) et auprès de personnel médical soignant plusieurs personnes vulnérables, Présenter des symptômes de la grippe, demander à l’employeur son après-midi pour se reposer à cause de ces symptômes. Avoir deux jours de congés, mais devoir, malgré un appel fait auprès d’aide 1-877-644-4545 et du 811 pour demander aide et conseils, se présenter a une formation médicale, là où des gens seront côtoyés et ces gens seront dans un environnement médical demain ou le jour suivant, en contact avec des gens vulnérables ET, se faire obliger de rentrer comme aide service le lendemain et surlendemain de cette formation avec un masque, plutôt que d’être en quarantaine volontaire chez moi, sous «menaces implicites » que le poste de l’emploi d’aide service occupé pour être remplacé par une autre personne si absence volontaire il y aurait : tout ça est horripilant…
Refuser, premièrement, de faire passer un test de COVID à une personne présentant des symptômes, aussi minimes soient-ils, de la COVID quand cette même personne fait partie du domaine de la santé et qu’elle doit s’exposer, encore contagieuse, à des membres du personnel médical ou pire encore à des résidents vulnérables sous pretexte qu’on ne possède pas encore assez de test et que des familles revenant de voyage doivent être testés avant … mais où est la logique? Les personnes qui reviennent de voyage ou ayant été en contacte avec ces mêmes personnes, porteurs ou non de la COVID, se doivent d’être en isolement 14 jours. Bien que, oui, je comprends qu’elles doivent être recensées, ces personnes ne peuvent sortir de la maison et n’en ont, pour la plupart, aucune obligation à moins de travailler dans le domaine médical ou service essentiel. Alors pourquoi, refuse-t-on la passation d’un test de la COVID à un membre du personnel médical présentant des symptômes d’allure grippale qui lui doit se présenter pour «sauver le monde » et «venir en aide aux gens » durant cette période de crise ?
Pire encore, même si ce ne sont que des symptômes grippaux et que cette personne ne craint même pas d’avoir la COVID, on le sait, la grippe tue encore plus de gens que la COVID, alors pourquoi cette personne se doit de se présenter « encore contagieuse » (compte tenu du fait que l’apparition des premiers symptômes était le vendredi et que nous sommes mardi-jour de formation, et que demain, mercredi à dimanche,) auprès de son établissement médical pour travailler pareil?
Clairement, même si ce n’était qu’une grippe, elle est contagieuse. Le retrait obligatoire proposé par la santé publique (téléphonée la veille pour des informations) devrait être pris au sérieux.
Et si cette personne âgée de seulement 32 ans avait un système immunitaire simplement plus fort que les autres et que, la COVID, elle ne la développait qu’avec peu ou moins de symptômes qu’une autre personne? Ou si ce n’était que le début et que les complications de sa santé ne se faisaient voir que dans 5 jours ? Comment pourrions-nous nous assurer que cette personne ne soit pas en train de contaminer toute une unité Medical ou des personnes vulnérables ou pire encore, soit l’élément déclencheur d’un nid d’éclosion au sein d’un établissement médical entier ?
Aucune façon de s’en assurer.
C’est pourquoi je déplore le fait que non seulement le personnel médical présentant des symptômes d’allure grippal ne soit pas admissible, même après en avoir fait la demande, à la passation d’un test de la COVID, mais que pire encore, elle ne soit pas dans l’obligation par les membres exécutifs de l’établissement ou du CIUSS lui-même voir même du gouvernement, de se retirer chez elle par mesures préventives pour un minimum de 7 jours (mesures suggérées par la santé publique en cas de simple grippe)
Je dénonce cette faille du système qui fait en sorte qu’à cause de cela, des éclosions massives telles que celles vues ailleurs cette semaine ou encore dans d’autres établissements médicales, peut-être pas dans ce cas-ci car nous n’avons pas la preuve tangible que la personne ait la COVID, contribuent à la propagation de la COVID.