3 avril 2020

Je travaille en CLSC et il n’a aucune surveillance des gens qui entre au CLSC; les sans-abris viennent prendre leurs douches et passer une partie de la journée sur une chaise à la réception, les gens se déplacent jusqu’à CLSC seulement pour nous demander des masques que nous leur refusons… Nous sommes ouverts comme une journée normale, les gens se présentent pour des soins ou des rendez-vous non urgents. Je ne comprends pas pourquoi nous devons voir un aussi grand nombre de clients malgré la crise, ça nous met à risque. Nous avons dû nous-mêmes établir des directives sur notre département, car nous n’avions reçu aucune directive.