3 avril 2020

Je suis infirmière en santé mentale, ma situation ne se compare pas à mes collègues au front qui font face à des risques beaucoup plus importants.
Néanmoins, notre travail auprès de la population en ce moment s’effectue au téléphone. Malheureusement, chaque jour nous devons nous présenter au travail puisque le télétravail n’est pas autorisé par notre direction. Ainsi, nous, nos enfants dans les services de garde d’urgence et nos conjoints sommes beaucoup plus à risque de contracter le virus. Bref, continuer de côtoyer nos collègues de différents services et leurs enfants permettent une propagation plus rapide du virus ce qui va à l’encontre de ce que nous demande la santé publique. Cordonnier mal chaussé dit-on.