3 avril 2020

Bonjour, je travaille pour l’institut universitaire en santé mentale de Montréal. Nous n’avons pas ou très peu d’équipement pour nous protéger. Avec la clientèle psychiatrique, c’est beaucoup plus difficile à gérer. Beaucoup de patients ne répondent pas correctement aux questions à l’arrivée à l’urgence ce qui peut nous mettre en danger sur les étages. Pour l’instant très peu de dépistage. Nous travaillons avec nos vêtements civils. Nous n’avons pas accès à des uniformes sur les étages. C’est comme si la psychiatrie était un monde à part. Nous sommes des employés du réseau et souhaitons bénéficier d’une protection égale à ceux qui travaillent dans les hôpitaux physiques.